Le secret d’une peau ferme ne tient pas qu’aux crèmes ou aux sérums. Tout se joue dans ses fondations, avec le collagène et l’élastine. Ces deux protéines travaillent comme une armature invisible : l’une soutient, l’autre assouplit. Ensemble, elles gardent la peau lisse, tonique et rebondie. Le problème, c’est qu’à partir de la vingtaine, leur production commence à ralentir. Résultat : la peau perd progressivement de son ressort, les premiers plis se dessinent, l’ovale du visage se relâche.
Savoir comment fonctionnent ces alliés naturels, et comment leur donner un coup de pouce, change complètement la manière de prendre soin de sa peau.
Collagène : comprendre son action pour mieux préserver sa peau
Le collagène est la protéine la plus présente dans le corps humain. Il représente entre 25 à 30 % des protéines totales. On le retrouve dans la peau, mais aussi dans les os, les tendons, les ligaments et les cartilages. Cette protéine est produite par les fibroblastes, les cellules responsables des tissus conjonctifs. Sa structure en triple hélice est composée de milliers d’acides aminés, notamment la glycine, la proline et l’hydroxyproline.
Il existe 28 types de collagène, mais le type I compose 85 à 90 % du collagène cutané. C’est le plus abondant au niveau de la peau. Dans cette dernière, le collagène forme un réseau de fibres qui donne cohésion, fermeté et résistance. Il participe aussi à l’hydratation, à l’aspect lisse et au rebondi cutané.
Pour accroître les bienfaits du collagène, le masque pour faire un lifting du visage est un excellent complément. Il permet de réduire le double menton et raffermir la peau du visage.
Zoom sur l’élastine : clé de la souplesse cutanée
Moins présente que le collagène, l’élastine est tout aussi importante. Elle permet à la peau de reprendre sa forme après une tension : pincement, pression ou étirement. Produite également par les fibroblastes, l’élastine est constituée de molécules de tropoélastine. Elle est d’ailleurs 5 fois plus élastique qu’un élastique du même diamètre.
Si le collagène assure la structure de la peau, l’élastine apporte la souplesse. Ensemble, ils forment un réseau tridimensionnel à l’origine de la tonicité et de l’élasticité de la peau.
Le vieillissement cutané : impact sur le collagène et l’élastine
Dès l’âge de 25 ans, la production de ces protéines diminue. À partir de 30 ans, on peut perdre jusqu’à 1 % de collagène chaque année. Vers 80 ans, cette perte atteint 75 %, avec des conséquences visibles. La peau se relâche, les rides et ridules s’installent et l’élasticité diminue. Les fibres restantes deviennent rigides, désorganisées et fragiles.
Quant à l’élastine, sa production cesse après la puberté. Bien que cette protéine soit résistante, les fibres produites commencent par se dégrader lentement dès 25-30 ans. Cette dégradation se fait notamment sous l’action d’enzymes appelées élastases.
Plusieurs facteurs accélèrent cette dégradation. L’exposition prolongée aux rayons UV sans protection est l’un des plus agressifs, car elle fragmente les fibres et empêche leur renouvellement. Le tabac, la pollution, une alimentation déséquilibrée et le stress oxydatif accélèrent également la dégradation du collagène et de l’élastine.
Comment stimuler la production de collagène et d’élastine ?
Heureusement, il est possible de freiner ces effets grâce à une alimentation adaptée et à des soins ciblés.
Les vitamines
Certaines vitamines sont particulièrement efficaces. La vitamine C stimule les fibroblastes, les cellules responsables de la fabrication du collagène. Elle est présente dans les agrumes, les baies, les poivrons ou encore les brocolis. La vitamine E agit comme un antioxydant qui protège les fibres.
On la retrouve dans les noix, les graines ou l’huile d’olive. Quant à la vitamine A, elle favorise la régénération cellulaire. On en trouve dans le foie, les carottes, les épinards ou les mangues.
Compléments alimentaires
Les compléments alimentaires à base de collagène et d’élastine ne se contentent pas d’apporter des protéines. Lorsqu’ils sont bien formulés, ils relancent activement les mécanismes de régénération.
Le collagène hydrolysé est issu de sources marines ou bovines. Il est mieux absorbé par l’organisme grâce à son faible poids moléculaire. Une fois dans la circulation, ces petits peptides atteignent le derme. Ils y stimulent les fibroblastes, favorisent la production de collagène et d’acide hyaluronique. Ils freinent aussi l’action des enzymes destructrices telles que les métalloprotéinases.
Le collagène marin se distingue par sa richesse en glycine, proline et hydroxyproline, les mêmes acides aminés que ceux du collagène humain. Concernant l’élastine, elle est également proposée sous forme de peptides hydrolysés pour une meilleure assimilation. Ces fragments enrichissent la matrice du derme et relancent la synthèse naturelle.
L’association des deux protéines dans un même complément alimentaire agit en synergie. Pour garantir une absorption optimale, il est recommandé de choisir des peptides hydrolysés ayant un poids moléculaire situé entre 2000 et 5000 Daltons pour le collagène. Ce poids se situe entre 1000 à 3000 Daltons pour l’élastine.
Ensemble, collagène et élastine forment l’armature qui garde la peau résistante et élastique. Leur production diminue avec l’âge, mais une bonne protection solaire, une alimentation riche en nutriments et des compléments adaptés permettent de ralentir ce processus naturel. Préserver ces protéines, c’est préserver la jeunesse cutanée plus longtemps.