Et si la nature avait déjà pensé à tout pour prendre soin de vous ? L’huile d’onagre et l’huile de bourrache, deux élixirs extraits de plantes discrètes mais incroyablement puissantes, figurent parmi les trésors les mieux gardés pour le bien-être féminin. Ces huiles végétales, riches en acides gras essentiels comme les oméga-6, possèdent des vertus qui séduisent aussi bien celles qui veulent sublimer leur peau que celles qui cherchent à équilibrer leurs hormones.
L’onagre, souvent surnommée la « plante de la femme », est une alliée précieuse pour apaiser les désagréments liés au cycle menstruel ou à la ménopause. Quant à la bourrache, elle est un must-have pour celles qui rêvent d’un teint lumineux et de cheveux éclatants de santé. Mais ce n’est pas tout : leurs bienfaits ne s’arrêtent pas à l’esthétique. Elles contribuent également à réduire les inflammations et à renforcer le système immunitaire, faisant d’elles de véritables boosters de vitalité.
Intégrer ces deux huiles dans votre routine, c’est offrir à votre corps un petit coup de pouce naturel pour se sentir mieux, à l’intérieur comme à l’extérieur. Vous êtes curieuse d’en savoir plus sur ces pépites végétales ? Leurs secrets risquent bien de vous surprendre !
Bourrache et onagre : un duo naturel pour sublimer peau, cheveux et bien-être
L’association des huiles d’onagre et de bourrache forme un duo gagnant pour la peau, les cheveux et le bien-être général. Leur secret ? Une richesse exceptionnelle en acides gras essentiels, notamment en oméga-6 comme l’acide gamma-linolénique (AGL), un véritable allié pour hydrater et régénérer les tissus en profondeur. En combinant ces deux huiles, on profite de leurs propriétés complémentaires, qui renforcent leur efficacité. L’onagre excelle dans la régulation hormonale et soulage les inconforts liés aux cycles menstruels, tandis que la bourrache est réputée pour son action anti-âge et sa capacité à redonner de l’élasticité à la peau.
Ce mélange agit comme un cocktail réparateur pour les peaux sèches, sensibles ou sujettes aux rougeurs. Il aide à apaiser les irritations, réduire les inflammations et prévenir l’apparition des ridules. Pour les cheveux, cette combinaison est tout aussi précieuse : elle nourrit le cuir chevelu, stimule la pousse et lutte contre les pointes sèches. En interne, l’association de ces huiles participe à maintenir un bon équilibre hormonal, ce qui peut être bénéfique pour les symptômes de la ménopause ou les fluctuations émotionnelles.
Ce duo agit également comme un soutien naturel pour renforcer le système immunitaire et améliorer la souplesse articulaire. Grâce à leur synergie, l’onagre et la bourrache boostent l’éclat de la peau tout en apportant un effet protecteur et apaisant contre les agressions extérieures. En plus de leurs bienfaits physiques, ces huiles participent aussi à améliorer le bien-être global en aidant le corps à mieux gérer les petits déséquilibres du quotidien. Adoptées sous forme de capsules ou d’huile à appliquer, elles offrent une routine simple et efficace pour rayonner de l’intérieur comme de l’extérieur. Avec ce duo, la nature fait bien les choses.
Les secrets de l’huile d’onagre
Une plante riche en acide gamma-linolénique
L’onagre est une plante originaire d’Amérique du Nord, mais elle pousse également en Europe. Egalement connue sous le nom de primevère du soir, elle a de jolies fleurs de couleur jaune qui fleurissent le soir et se ferment le matin. Les racines de l’onagre sont comestibles et ont un goût sucré et noisette.
Elle est surtout connue pour sa teneur élevée en acide gamma-linolénique (AGL), un acide gras de la famille des oméga-6. Il est présent dans certaines huiles végétales et est connu pour avoir un effet anti-inflammatoire.
L’acide gamma-linolénique dans l’alimentation
L’huile extraite des graines d’onagre contient de l’acide gamma-linolénique en quantité très intéressante. A ne pas confondre avec l’acide linoléique contenu dans l’oméga-3. Mais ces deux acides gras jouent des rôles importants dans notre organisme.
En particulier, cet acide gras oméga-6 facilite la production de prostaglandine de type E1, une substance anti-inflammatoire qui fait souvent défaut chez les femmes souffrant du syndrome prémenstruel. L’onagre est donc surtout connu pour agir comme un anti-inflammatoire naturel.
Par chance, vous pouvez trouver cet acide dans les graines de cassis et de bourrache aussi. Aussi, votre corps peut convertir l’acide linolénique des noix et des graines en acide gamma-linolénique.
Les oméga-6 anti-inflammatoires
Elle est intéressante comme source d’acides gras polyinsaturés qui interviennent dans divers processus de l’organisme. Extraite en première pression à froid, cette huile végétale, biologique de préférence, est bénéfique pour la santé cardiovasculaire, la régulation de la pression sanguine et le métabolisme.
Aussi, cet acide gras essentiel est très efficace comme remède contre les inflammations dans le corps. De plus, il est utilisé pour traiter les problèmes prémenstruels inconfortables et les douleurs aux seins avant les règles. De même, il soulage les symptômes liés à la ménopause et aussi recommandé pour les soins de la peau et la santé des os.
L’huile d’onagre est riche en antioxydants
Grâce à la présence de vitamine E riche en acides triterpéniques, particulièrement antioxydante, cette huile agit en luttant contre l’oxydation des molécules et la production des radicaux libres. En utilisant l’huile d’onagre, vous êtes protégé contre le vieillissement cutané et l’apparition des rides.
D’ailleurs, de nombreux produits cosmétiques sont préparés à base de cette huile très spéciale avec ses propriétés anti-inflammatoires, bénéfiques pour la peau.
Les bienfaits de l’huile d’onagre
L’huile d’onagre a de nombreuses utilisations qui permettent de soulager divers désagréments physiques, notamment féminins. Elle serait une aide précieuse pour les problèmes de santé des femmes, probablement en raison en lien avec des déséquilibres hormonaux.
L’huile d’onagre réduit la sensibilité des seins
Avant et au cours des menstruations (règles), certaines femmes ressentent une sensibilité des seins, ou encore pendant la ménopause. Ce phénomène est dû aux fluctuations hormonales tout à fait normales dans la vie d’une femme, qui provoquent des douleurs dues à l’inflammation (1). L’utilisation d’huile d’onagre peut aider à les soulager.
Santé osseuse et lutte contre l’ostéoporose
Des recherches plus approfondies sont nécessaires, mais l’huile d’onagre peut aider à soulager les douleurs et à maintenir votre densité osseuse. Surtout lorsqu’elle est associée à une activité physique régulière ainsi qu’une alimentation riche en acides gras oméga-3 ou à de l’huile de poisson et à du calcium (2).
Désagréments liés aux cycles menstruels et à la ménopause
L’huile d’onagre pour les règles douloureuses
La période avant et pendant les règles est délicate pour de nombreuses femmes. C’est peut-être votre cas.
On appelle ça le syndrome prémenstruel (SPM).
Connue pour équilibrer la production d’œstrogènes et de progestérone, elle aide également à lutter contre la polyarthrite rhumatoïde, qui touche souvent les jeunes femmes.
Aussi, elle permet de réduire les désagréments liés au cycle menstruel. Douleurs d’estomac et de poitrine, rétention d’eau, irritabilité, autant de symptômes que de nombreuses femmes ressentent avant les règles.
Cependant, de nombreuses femmes utilisant cette huile, témoignent d’un état amélioré sur l’anxiété, la sensibilité et le gonflement des seins, et la rétention d’eau.
Les femmes ménopausées
Toujours selon l’avis des femmes, l’onagre aurait un effet bénéfique pour réduire les bouffées de chaleur, les douleurs abdominales et pour réguler leur humeur, notamment leur irritabilité.
Une peau saine et rajeunie
Hydrate les peaux sèches
Une peau sèche est une peau qui perd de son élasticité : elle vieillit plus vite.
La peau ne peut pas produire d’AGL par elle-même. L’huile d’onagre est efficace pour lutter contre le vieillissement prématuré de l’épiderme. Ainsi, la peau retrouve son élasticité, sa fermeté et son hydratation naturelle.
D’ailleurs, votre peau peut être très affectée à la ménopause en raison de la variation des hormones durant cette période. Si elle est utilisée régulièrement, l’onagre permet de repulper et de lui rendre son élasticité et sa souplesse.
Apaise les problèmes de peau
Réputée pour soulager les rougeurs, elle est en outre, idéale pour traiter l’acné, les démangeaisons et l’eczéma, car elle agit sur le film hydrolipidique de votre peau.
De plus, elle est aussi efficace pour soigner vos contusions (bosse, bleu…).
Conseil d’utilisation : l’huile d’onagre est à utiliser en massage directement sur votre peau, de préférence juste après la douche pour une meilleure pénétration dans la couche cutanée.
Soulage les hémorroïdes
L’huile végétale d’onagre peut tout à fait être utilisée en raison de son action anti-inflammatoire pour soulager les hémorroïdes. En effet, en usage externe, cette huile tout comme l’huile d’olive et l’huile de coco, permet d’apaiser l’inflammation et contribue à calmer la douleur. Procurez-vous l’huile sous forme de crème pour une application localisée et un soulagement rapide.
Les bienfaits sur la fertilité
Lorsque l’on souhaite avoir un enfant et que n’arrivez pas à tomber enceinte, vous pourriez essayer l’huile d’onagre. Elle est réputée pour améliorer la fertilité toujours grâce à ses acides linoléiques.
En effet, elle serait capable d’équilibrer les fonctions hormonales. Pour cette raison, des phytothérapeutes la recommandent pour stimuler l’ovulation.
Ainsi, l’huile d’onagre aiderait à tomber enceinte, et même améliorerait le fonctionnement des organes reproducteurs.
Y a t-il des contre-indications à l’utilisation de l’onagre ?
L’huile d’onagre semble généralement sûre et sans danger pour la plupart des gens, avec peu d’effets indésirables ou de contre-indications.
Cependant, les effets indésirables mineurs signalés comprennent des troubles digestifs, des ballonnements et des maux de tête souvent dus à un surdosage. Si vous avez un doute ou souhaitez plus d’information, consultez votre pharmacien ou votre médecin traitant.
Nous attirons votre attention sur le fait que l’usage de l’huile d’onagre pendant la grossesse n’est pas recommandée. De même, si vous prenez des anticoagulants sur prescription médicale.
Où trouver votre huile et quelle quantité utiliser ?
Où la trouver et l’acheter ?
Simplement, vous pouvez la trouver sous forme de complément alimentaire en pharmacie ou parapharmacie. Par la même occasion, votre pharmacien pourra vous donner toutes les informations et conseils dont vous auriez besoin.
Cependant, il est possible aussi d’en trouver dans un magasin de produits naturels et biologiques.
Quelle quantité d’huile vous faut-il ?
Traditionnellement, pour soulager les troubles cutanés ou les troubles prémenstruels, nous vous recommandons de prendre entre 3 et 6 g d’huile d’onagre par jour (2 g deux à trois fois par jour). Cela correspond généralement à 1 à 3 gélules par jour.
L’huile d’onagre peut également être utilisée par voie externe sous forme liquide ou en pommage, en massage doux de la peau.
L’huile d’onagre fait-elle grossir ?
Afin de remédier à certains désagréments, prenez de l’huile dans des quantités normales telle qu’on vous les a prescrites, elle n’a aucune incidence sur la prise de poids.
Finalement, bien qu’il s’agisse d’une huile végétale, l’huile d’onagre ne fait pas grossir et ne fait pas non plus maigrir.
Comment utiliser l’onagre ?
En pratique, l’huile d’onagre est disponible en gélules, capsules, en crème ou encore sous forme d’huile. Toutes ces formes sont très faciles à utiliser.
En combien de temps agit l’huile d’onagre ?
Selon l’utilisation que vous en faites, les effets attendus de l’huile d’onagre peuvent prendre entre 3 à 6 mois. En effet, si vous prenez des gélules, comptez au moins quelques semaines pour en voir les effets. Par contre, si vous l’appliquez sur la peau, l’effet devrait être plus rapide.
Pour résumer, les graines de l’onagre sont riches en acides gras essentiels, en particulier en acide gamma-linolénique (AGL), qui est bénéfique pour la santé cardiaque et la régulation hormonale.
Elles ont également des propriétés médicinales et sont utilisées pour traiter les douleurs menstruelles, les troubles de l’humeur, l’eczéma et l’arthrite.
Enfin, ses graines sont récoltées pour produire de l’huile d’onagre, utilisée en cosmétique pour ses propriétés nourrissantes et hydratantes.
La bourrache : un trésor botanique au parcours fascinant
La bourrache officinale, de son nom scientifique Borago officinalis, appartient à la famille des borraginacées. Originaire de Syrie, d’Afrique du Nord et d’Asie mineure, cette plante a été introduite en Europe grâce à la conquête musulmane de l’Espagne. Aujourd’hui, elle orne de nombreux potagers avec ses feuilles épaisses et poilues et ses fleurs étoilées bleu vif, regroupées en clochettes. Son nom provient de l’arabe « abu rach », signifiant « père de la sueur », et du latin « bure », qui évoque la texture rugueuse des habits monastiques.
La bourrache était prisée pour ses multiples vertus et utilisations culinaires. Dans la tradition, elle était reconnue pour ses propriétés aphrodisiaques, expectorantes et dépuratives.
En cuisine, ses fleurs apportent une note marine au goût subtil d’huître, idéale pour rehausser une salade ou des plats légers. Ces usages témoignent de l’importance historique de cette plante dans les pratiques populaires.
Ce qui fait la force de la bourrache : sa composition unique
Les graines de bourrache sont une source exceptionnelle d’acides gras insaturés (80 %), notamment les acides gamma-linolénique, linoléique, oléique, et d’autres comme l’acide palmitique. Elles contiennent aussi des stérols et des composants insaponifiables.
Les parties aériennes – feuilles et fleurs – concentrent des éléments variés comme les mucilages (aux propriétés émollientes), les nitrates de potassium (aux effets diurétiques), les flavonoïdes, les tannins et l’allantoïne. Ces composants justifient son utilisation en phytothérapie et en cosmétique.
Les fleurs, quant à elles, renferment des anthocyanes, tandis que les feuilles contiennent de la vitamine C, offrant un puissant effet antioxydant.
Tous les bienfaits de la bourrache
Les fleurs et feuilles de bourrache se distinguent par leurs propriétés apaisantes: grâce aux mucilages, elles soulagent la toux et facilitent le rejet des glaires.
Elles favorisent aussi un bon transit intestinal et exercent une action diurétique et sudorifique grâce au potassium et aux flavonoïdes qu’elles contiennent.
L’huile, quant à elle, se démarque par sa double action interne et externe. Elle aide à réduire le cholestérol, prévient l’athérosclérose, et combat le vieillissement cutané en retardant l’apparition des rides.
Elle est également régénérante, idéale pour traiter les dermatites, l’acné, ou les peaux irritées et peaux sensibles.
Enfin, sur les cheveux, elle nourrit les fibres, répare les pointes abîmées et stimule la pousse.
Y a-t-il des contre-indications à utiliser l’huile de bourrache ?
Extraite des graines, l’huile de bourrache est réputée pour sa teneur élevée en acide gamma-linolénique, essentiel à la régénération cellulaire. Cette huile est cependant fragile et sensible à l’oxydation. Il est conseillé de choisir une huile pressée à froid, enrichie en vitamine E pour préserver ses bienfaits.
Elle doit cependant être évitée chez les femmes enceintes, allaitantes, ou en cas de maladie hépatique. Elle se consomme idéalement sous forme de cure et non en usage prolongé.
La magie de la synergie entre l’huile d’onagre et l’huile de bourrache
Associer l’huile d’onagre à celle de bourrache démultiplie leurs bienfaits ! Ce mélange s’adapte à tous les types de peaux : sèches, grasses, sensibles ou matures.
Il hydrate, apaise, cicatrise et illumine. Pour les cheveux et les ongles, cette alliance apporte brillance et renforce la fibre capillaire.
Intégrée à une cure bio, et combinée à une alimentation équilibrée et une activité physique régulière, elle soutient la vitalité générale tout en sublimant l’apparence extérieure.
Sources
(1) Centre national de médecine complémentaire et alternative (NCCAM). Herbes en un coup d’œil. Huile d’onagre. http://nccam.nih.gov/health/eveningprimrose/
(2) Kruger MC, Coetzer H, et al. Calcium, gamma-linolenic acid and eicosapentaenoic acid supplementation in senile osteoporosis. Aging (Milano) 1998 Oct;10(5):385-94.
